NOTRE HISTOIRE
L'association a été créée en 1975.
Le 31 décembre 1977, le destin du Mamers-Saint Calais était scellé et sa fermeture décidée. Un groupe d'amateurs allait permettre de perpétuer le souvenir de cette époque révolue.
En effet le début des années 1970 voit en même temps la fin de la vapeur en France et la fermeture d'une grande quantité de petites lignes secondaires.
Qu'allait-il rester d'une technique de locomotion ayant marqué l'ère de la révolution industrielle? Qui se souviendrait des tortillards d'antan ? De fait, la SNCF se devait de donner une image de marque résolument moderne à une période où l'automobile devient omniprésente.
Dans ces conditions, l'image même de la locomotive à vapeur était proscrite, hors de question de la voir sur les rails nationaux.
Reprendre la ligne représentait un grand intérêt pour l'histoire du département et pour celle des chemins de fer.
Ce groupe d'amateurs fondait donc la TRANSVAP (Transport Vapeur), association de bénévoles qui avait pour but de faire circuler un train à vapeur pour les touristes.
Le Conseil Départemental 72, propriétaire de la ligne, des installations et du matériel mettait à disposition la section Connerré-Bonnétable de 17 Kms de long. Tout le reste du réseau étant déferré pendant l'année 1978.
Un travail de fourmi permettait de remettre en état le tronçon de voie conservé qui en avait bien besoin.
Simultanément avait lieu la restauration d'une locomotive 030 T Fives-Lille. En juillet 1979, c'est le grand retour de la vapeur sur les rails du Mamers - St-Calais.
La TRANSVAP bénéficiait en outre des anciens ateliers qui dataient de l'ouverture en 1972, de plusieurs autorails, d'un locotracteur diesel, de quelques wagons anciens et de deux grues sur rail de l'ancienne compagnie.
Quelques évènements ont depuis marqué la vie du petit train. Changement de locomotive en 1981, puis restauration d'une autre encore en 1991: celle qui assure le service actuellement. En avril 1997, un violent incendie ravage l'atelier datant de 1872, construit en bois. Une partie du matériel est détruite ou endommagée. Il faut tout reprendre. Au même emplacement, une nouvelle gare est construite, l'ancien dépôt de Connerré-Beillé devient "Gare de Beillé".